samedi 13 mars 2010

we can be heroes



Pierre Reverdy

(1889-1960)



De ma vie, je n'aurai jamais rien su faire de particulièrement remarquable pour la gagner, ni pour la perdre.

2 commentaires:

Anne-Françoise a dit…

J'aime Reverdy. Je retrouve parfois dans ses poèmes l'idée de seuil, de passage, de fuite qui hantent également les oeuvres de Celan, mais avec une intensité toute différente, loin du cataclysme qui dévaste toute possibilité d'être au monde. Chez Reverdy, la poésie constitue un "lien entre moi et le réel absent", monde en négatif, étoiles déchues, trou noir où s'engouffre le vent.
Votre site est décidément très beau...
Amicalement
Anne-Françoise

Simon Melmoth a dit…

je repasse par Reverdy ces derniers temps via la poésie américaine que j'aime de plus en plus : une vraie référence pour les poètes américains, quand en France... (mais ceci est une autre histoire)
Oui, je suis d'accord, il y a quelque chose de Celan, (ou de Reverdy chez Celan - d'ailleurs avait bcp lu Reverdy quand je travaillais sur Celan. Un de mes premiers achats de livres en rentrant sera le premier tome de ses oeuvres complètes qui paraissent chee Flammarion sous la direction de Di Mano, spécialiste de poésie américaine...

amicalement,

Simon