samedi 20 mars 2010

suites de S.

V

Ma dame, dans mes pensées, temps chevaleresques, sortie d’un roman pour plonger dans un livre de poésies, et là, le chevalier à la triste figure, sorti, lui aussi, d’un roman de chevalerie, et qui allait de château en château, non pour fuir les coups d’épée, les coups de lame, mais oui, le coup de foudre, pour ne pas avoir si grand’playe.


Et la licorne blessée est entre tes mains.


VI

Libre, comme un premier souvenir d’un vers, et ne jamais avoir subi de dommage, les yeux, jeunesse à tout asservie, saison & château, les yeux, encore eux, par délicatesse, les yeux, encore eux, en vie.

VII

Cette beauté, déjà parlée, déjà dite, mais à redire, encore et encore, dans la rondeur de mes yeux, dans la rondeur et la douceur de tes fesses, autant de lumières, de petites lumières, la rondeur, la douceur, la blancheur, oui, autant de lumières dans les ténèbres.

VIII

Je me taisais, n’avais plus rien à dire, me taisais, et on entendait mon silence. Et l’on voulait me parler, me dire, mais moi je me taisais, et pensais à toi qui ne fais rien pour contredire, mais qui viens contre moi, tout contre, sans me dédire, sans te dédire.

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