Il allume un cigarillo.
Le sixième, donc, de la journée.
Il boit un troisième café.
Il pense au whisky de ce soir. Ou peut être de la fin d’après-midi.
Il lit, il écrit, il écoute de la musique, il regarde un film, il répond à des mails, il lit, il écrit, il écoute de la musique et regarde encore un film…
Il me dit : « l’écrivain le plus important, pour moi, c’est Bertolt Brecht. »
Il me dit : « Je crois que j’ai tout lu, de Brecht. Et quand je dis « lu », je veux dire « lu » et relu. »
Il parsème ses textes de bandits.
La vie, l’amour, la mort.
« Le communisme est la sauvegarde de l’individu », pense-t-il.
Et tous les matins il remet son désespoir au revers de sa veste, l’ajuste avec soin, autant de soin que d’autres le font avec leur nœud de cravate.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire