lundi 16 novembre 2009

we can be heroes

Il allume un cigarillo.

Le sixième, donc, de la journée.

Il boit un troisième café.

Il pense au whisky de ce soir. Ou peut être de la fin d’après-midi.

Il lit, il écrit, il écoute de la musique, il regarde un film, il répond à des mails, il lit, il écrit, il écoute de la musique et regarde encore un film…

Il me dit : « l’écrivain le plus important, pour moi, c’est Bertolt Brecht. »

Il me dit : « Je crois que j’ai tout lu, de Brecht. Et quand je dis « lu », je veux dire « lu » et relu. »

Il parsème ses textes de bandits.

La vie, l’amour, la mort.

« Le communisme est la sauvegarde de l’individu », pense-t-il.

Et tous les matins il remet son désespoir au revers de sa veste, l’ajuste avec soin, autant de soin que d’autres le font avec leur nœud de cravate.

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