lundi 26 juillet 2010

we can be heroes

J'en étais où ? J'étais où ? Je ne savais plus ce que je faisais, je ne savais plus ce que j'étais. Je vivais avec des fantômes, encombré de fantômes, entouré de fantômes, qui revenaient par-ci, par-là. De fantômes qui me hantaient : "Art is a house that tries to be haunted", m'avait dit Emily, un soir, avant de m'embrasser. Je ne la croyais pas, je ne l'écoutais pas : je voulais plus que ses lèvres à ce moment là : et me moquais des fantômes, des spectres dans l'Art, dans les maisons, dans les châteaux et ailleurs. Je voulais, oui, ses lèvres, mais aussi ses seins, ses fesses, son sexe. je voulais, ce soir-là, faire l'amour avec elle, tout simplement, et elle, qui me disait : "Art is a house that tries to be haunted". Et pourtant, elle avait raison, et j'aurais dû me méfier, un peu : ne pas foncer bille en tête, comme je l'ai fait par la suite : ne pas me laisser avoir par mon tempérament, sanguin. Mais ce soir là, je ne voulais que ses lèvres, ses fesses, ses seins, son sexe. Faire l'amour, tout simplement.

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