dimanche 23 mai 2010

les vagues

Il y avait les vagues
Les vagues vagues
Les vagues vagues
Il y avait
Le vacant
Comme un « rien »
Une dérive
Sur des rives
Vagues
De terrains

Il y avait les vagues
Le vide et
La beauté du flou
Beau comme la silhouette d’une femme
Voir flou
Tout en flou
Très flou
Très vague
La vue vaguement vague
Prunelles noyées de sperme

Évidemment tout le monde
Ne sait pas
Jouir des yeux

Les terres de rien
Les terres vagues
Les vagues terres

Et flotter entre ces terres
Ces vagues terres
Ces terres vagues

J’ai souffert pour vous
Et pour mieux dire
J’ai tout vu
Ce cet œil
Noyé de sperme

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup,l'oeil et la souffrance hantent mes reves ces derniers temps...
sandrine