samedi 9 janvier 2010

we can be heroes



C’est le genre de destin qui fabrique les mythes.

Et pas qu’un seul :

Il y a celui qui s’essaie au cut-up,

qui se drogue à Istanbul, traduit Bukowski

et qui meurt écrasé par un camion.

Il y a celui qui traîne dans les bas fonds à Hambourg

et qui succombe à un cancer.

Il y a celui qui s’occupe de faire connaître les auteurs de la Beat Generation

— Burroughs, Giorno, Barthelme, O’Hara,

et qui est renversé par une voiture car il a oublié qu’à Londres, on roule à gauche.

Et celui qui se suicide dans un asile psychiatrique.

Et celui qui…

Ainsi se fabriquent les mythes.



Il dit :

« Ecrire quantité de poèmes aussi simplement que l’on écrit des chansons. »

(le rêve Bob Dylan)

Mais il ne sait pas jouer de la guitare, seulement de la machine à écrire.

Il publie des nouvelles,

fait des collages,

écrit un roman,

des pièces radiophoniques,

et de nombreux recueils de poésies.

(Le rythme / Les ruptures / les répétitions d’un refrain )

Et il fera un voyage à Rome.



(veuillez lui pardonner d’être né…)

7 commentaires:

Juliette a dit…

de très jolis collages

simon melmoth a dit…

et l'origine ? vous la connaissez ?

juliette a dit…

son séjour à la villa Massimo ?
de ses trois recueils de collages, n'ai que Rome, regards.
ai feuilleté Schnitte.
ne connais pas le troisième.

simon melmoth a dit…

en fait moi non plus... et n'ai lu que rome regards, assez impressionnant...

Juliette a dit…

... et un peu décevant, tous les collages étant reproduits en fac-similé, noir et blanc...

simon melmoth a dit…

oui, c'est vrai, mais malgré tout... si mes souvenirs sont bons, le Arno Schmidt, "Soir Bordé d'Or" avait le même défaut...

Juliette a dit…

vu Soir Bordé d'Or, ici :
http://www.a-schmidt.org/Riehl-01.pdf
livre paysage, fac-similé format A3, tapuscrit impressionnant.