mercredi 28 octobre 2009

we can be heroes

Elle s'accrocha aux études de Reger pour la main gauche.

Elle joua du Beethoven et du Schönberg.

Elle était fascinée par Le Voyage d'hiver de Schubert.

Enfant, elle a été " ficelée, ligotée comme une momie égyptienne par des obligations quotidiennes".

"Suis le cours de mes larmes / Et bientôt le ruisseau t'accueillera"

Elle joua L'Art du délier les doigts de Czerny.

Schubert : le compositeur du son fragile, comme elle l'appelle.

Lied : Le Dégel.

Les pièces de Buxtehude, de Bach, de Couperin, de Schmidt, de Messiaen.

La musique n'est pas un art délicat, c'est un travail fastidieux sur les instruments.

Art délicat pour ceux qui écoutent, pas pour ceux qui jouent.

Elle est une momie.

Aujourd'hui c'est Schumann ou Brahms. Demain ce sera Beethoven ou Chopin.

Ce que l'on ne peut dire avec la bouche, il faut le dire avec la musique.

" J'étais habituée depuis longtemps à utiliser des instruments, c'est alors qu'un nouvel intrument se présenta : la langue, qui ouvre tout, ferme tout, se ferme à tout, étant elle-même un tout."

Elle allait entrer dans une année d'isolement.

Elle connut une crise de panique dans le métro, et ne pouvant se rendre à un rendez-vous, elle décide de tout abandonner. Cela en était fini de la musique.

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