J'aime Reverdy. Je retrouve parfois dans ses poèmes l'idée de seuil, de passage, de fuite qui hantent également les oeuvres de Celan, mais avec une intensité toute différente, loin du cataclysme qui dévaste toute possibilité d'être au monde. Chez Reverdy, la poésie constitue un "lien entre moi et le réel absent", monde en négatif, étoiles déchues, trou noir où s'engouffre le vent. Votre site est décidément très beau... Amicalement Anne-Françoise
je repasse par Reverdy ces derniers temps via la poésie américaine que j'aime de plus en plus : une vraie référence pour les poètes américains, quand en France... (mais ceci est une autre histoire) Oui, je suis d'accord, il y a quelque chose de Celan, (ou de Reverdy chez Celan - d'ailleurs avait bcp lu Reverdy quand je travaillais sur Celan. Un de mes premiers achats de livres en rentrant sera le premier tome de ses oeuvres complètes qui paraissent chee Flammarion sous la direction de Di Mano, spécialiste de poésie américaine...
2 commentaires:
J'aime Reverdy. Je retrouve parfois dans ses poèmes l'idée de seuil, de passage, de fuite qui hantent également les oeuvres de Celan, mais avec une intensité toute différente, loin du cataclysme qui dévaste toute possibilité d'être au monde. Chez Reverdy, la poésie constitue un "lien entre moi et le réel absent", monde en négatif, étoiles déchues, trou noir où s'engouffre le vent.
Votre site est décidément très beau...
Amicalement
Anne-Françoise
je repasse par Reverdy ces derniers temps via la poésie américaine que j'aime de plus en plus : une vraie référence pour les poètes américains, quand en France... (mais ceci est une autre histoire)
Oui, je suis d'accord, il y a quelque chose de Celan, (ou de Reverdy chez Celan - d'ailleurs avait bcp lu Reverdy quand je travaillais sur Celan. Un de mes premiers achats de livres en rentrant sera le premier tome de ses oeuvres complètes qui paraissent chee Flammarion sous la direction de Di Mano, spécialiste de poésie américaine...
amicalement,
Simon
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