jeudi 18 mars 2010

suites de S.

I

L’œil ardent qui fait tournoyer sur soi et fait perdre l’équilibre, le sens, les sens, comme un coup, un coup de lame, un coup de foudre, une brisure soudaine ; ne plus rien voir, être comme aveugle sous le coup, le coup de lame, le coup de foudre, percé jusques au fond du corps, du cœur et de la raison, de l’âme en l’âme, du coup de lame, du coup de foudre, dans les yeux, y laisser la vie.

II

Naturant et raturant, sans pour autant dénaturer la nature des ratures : oh, tout devient si admirable, on s’émerveille comme une jeune fille au pays des merveilles, on glisse, on boîte, on valse, on danse, on valse-boîte, on glisse. Au premier coup d’œil ; coup de foudre, de tonnerre, tombé du ciel une boîte de sortilèges, une boîte de Pandore.

III

Le doux venin de ton image, de l’image de toi, de toi en image, belle comme une image, image immolée, sagement et bellement comme une image ; tout abandonner, tout laisser, tout jeter aux orties dans le plus bas de l’Enfer : on y retournera, c’est sûr, c’était chouette, on y retournera tout en béatitude.

IV

Voulant tout achever en toi, partant du ciel, ou plutôt des neufs cieux qui transmettent, dis-tu, le coup, le coup de foudre, comme un coup de lame, tout en grâce et simplicité, encore, le donner le coup de lame, et puis ensuite fondre de joie et regarder les pleurs.

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