dimanche 23 novembre 2008

we can be heroes





Charles-Ferdinand Ramuz
(1878-1947)

"Il le lui a dit. Il lui a dit : Veux-tu ?
Elle n'a dit ni oui ni non : c'est une fille avec un garçon."



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10 commentaires:

madame gâ a dit…

moi je l'aime bien sa meche...
tu sais que je suis bien contente de le lire enfin, ce fichu texte (c'est vilain d'etre flemmarde au point d'attendre qu'il me tombe un jour tout cuit sous les yeux ; remarque, ca marche).
et si il n'y en avait qu'un a lire, ce serait quoi? (pour toujours la meme flemmasse qui apres consultation, ne saurait quoi prendre et hesite devant tant d'ouvrages).

le consul a dit…

c'est pour sa mèche que j'ai choisi cette photo...

mais n'importe, n'importe, tout est bien chez Ramuz, tout en douceur, mais avec toujours cette violence prête à surgir, comme à la fin de l"amour de la fille et du garçon"

Gwen a dit…

Dans Aline, la fille dit "Pour sûr" et elle aurait dû ne pas.

antoine brea a dit…

Alors là, si on commence à sortir la grosse artillerie...

Ramuz, pour moi c'est le tao. Mon plus grand choc après Céline (et d'ailleurs, l'un ne s'est jamais caché de pas mal tenir de l'autre...)

Et Aline, l'un des tout premiers romans, est un ouvrage tout à fait définitif.

le consul a dit…

et pourtant, à la base ça donne pas envie Ramuz, des paysans, des paysages suisses, et pourtant, et pourtant... c'est si beau.
je dirais pas grosse artillerie, plutôt carabine légère, précise, qui fait mouche à tous les coups, et sur tout le monde...
faudrait fonder une société secrète des amoureux de Ramuz, comme il y a une société secrète des amoureux de "Au dessous du volcan".

antoine brea a dit…

J'en suis.

le consul a dit…

déjà deux membres.....

Gwen a dit…

Trois.

le consul a dit…

on va devenir influent... je le sens, je le sens..

Gwen a dit…

Lecture de vacances : La beauté sur la terre...
De toute beauté, comme son nom l'indique !