Chamfort, d'après Camus
Il n’y a pas de révolution, il n’y a plus de révolution.
Coup de pistolet qui fracasse le nez,
Œil droit crevé,
Toujours vivant,
Revenir à la charge,
Titubant, aller chercher,
Le rasoir
Pour couper la gorge,
Déchiqueter les chairs.
Inondé de sang,
Fouiller poitrine,
Et enfin,
Ouvrir jarrets et poignets.
S’écrouler au sol.
Au milieu d’un lac de sang.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire