vendredi 4 février 2011

F.-machine (4)


Timbre de la poste, 26 décembre

Monsieur XXX
Chez son père
Rouen

Tant pis ! c’est moi.
Ruy Blas

            Ayant récolté une catin sur le trottoir, je n’hésitai pas à la suivre chez elle. Je la fis dénuder, mais comme verre, et lui promis 5 francs si elle avalait la décharge après avoir sucé. Il faut bien encourager les dispositions.
           Pendant que sa langue agitait ce vieux Priape, son doigt me labourait le cul. Je soupirai 7 à 8 minutes, les jambes étendues comme Dorothée qui se pâme, ou plutôt comme une franche putain, et je finis par décharger en me pâmant. Tout cela est littéral.
            Je ne m’en tins pas là, et ma cochonnerie fut telle que je fis à cette fille l’épée de la Charlemagne. Il va sans dire que je la branlai.
            Malgré la crainte de la vérole, je tirai mon coup sans capote. Je restai ensuite un quart d’heure la queue dans le nid, puis m’en retirai et sortis après deux heures.
            Ma prodigalité fut telle, que je donnai 25 francs à la garce et 1 francs à la (illisible).
            Rentré chez moi, je me frictionnai d’eau de Saturne, étonné de mon imprudence. J’écrivis ensuite au nommé XXX, et l’avertis que lundi prochain, à 1 heure ½, je serai chez lui, s’il n’envoyait pas chez moi contr’ordre.

Adieu – vieux pédéraste
Es-tu content de moi ?
(chaste ami)
Alfred Caligula


Timbre de la poste, 20 mars

Monsieur XXX
Rue de l’Est, 19
Rouen

            M’étant transporté au boxon, je m’y fis lécher le vit, qui dégueula dans la bouche de la fillette, que je langotai, dont l’odeur m’excitait, et qui me socratisa.
            Quel gaillard !...

Euh ! Euh !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

me rappelle une réflexion de Valérie
" ça te dirait d'avaler ? "
" ça te plairait à toi d'avaler ?"
" no ! "
" alors ne me le demande pas "

Marc Bonetto a dit…

N'est-ce pas une lettre d'Alfred le Poitevin à Gustave Flaubert ?

- a dit…

lettres de gustave...