Tout serait dans le mouvement : un moment – juste un moment où le mouvement est réussi, le mouvement parfait qui fige le moment en un moment sans mouvement : un moment qui par son mouvement arrête le mouvement. Un moment qui fige le mouvement : puis ensuite tout n’est que l’essai de retrouver ce mouvement, son retour dans sa répétition ; Jeter une cigarette par la fenêtre ; poser sa main sur une joue aimée ; fumer avec désinvolture (sans avoir l’air de rien) ; tourner sa tête vers celle qui ; remettre ses lunettes noires (celles qui donnent le style, lis-tu) ; lever sa tête au ciel, sous la pluie ; poser sa tête sur son épaule ; passer sa main dans ses cheveux ; allumer une cigarette ; pousser des miettes sur une nappe blanche ; tourner la tête ; remonter son pull ; ajuster sa cravate ; regarder l’autre, oui elle, oui lui, dans les yeux ; redresser son col de chemise ; prendre une cigarette ; glisser son regard vers ; tirer sur sa jupe ; … des moments qui viennent du mouvement, des mouvements qui sont des moments, des arrêts, des coupures.
4 commentaires:
Que n'écris-tu plus souvent...
que n'aie-je de plus gentils commentaires...
Mais c'était un gentil commentaire...
oups, pardon : que n'aie-je plus souvent de gentils commentaires comme le tien !
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