tag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post8625690869351063278..comments2023-06-03T12:18:19.273+01:00Comments on Le 6 mars (we can be heroes): Les contresens de Juan Asensio, par Jean-Yves PranchèreSimon Melmothhttp://www.blogger.com/profile/08750795441254811665noreply@blogger.comBlogger34125tag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-20374263713199857282011-04-13T08:52:15.008+01:002011-04-13T08:52:15.008+01:00Même si les notions d'esthétique et d'art ...Même si les notions d'esthétique et d'art sont des inventions récentes, la philosophie n'a pas attendu le XVIIIè siècle pour se préoccuper du beau que ce soit dans une approche artistique, métaphysique ou naturelle. Au reste, la notion de sacré dans son acceptation épistémologique est elle aussi récente puisque développée essentiellement par la branche culturelle de l'anthropologie contemporaine. Cela n'empêche pas le sacré d'exister depuis plus longtemps que son étude.<br />En cherchant dans mes propres ouvrages de référence suite à la problématique de vous soulevez concernant Heidegger, il apparaît qu'un renvoi à "L'origine de l'oeuvre d'art" serait plus pertinent et plus complet puisque révélant notamment le silence de son auteur quant au statut et à la valeur de l'art chrétien.<br />Si j'écris que l'axe esthétique est le fondement de toute sacralité, c'est que je me réfère essentiellement à la notion kantienne du sublime ainsi qu'au déploiement de la pensée baroque. <br />Je m'abstiens ici de vous faire un cours d'esthétique car je n'en ai pas les moyens - ces pensées ne sont que les fruits de mon cheminement à travers mes réflexions personnelles et mes découvertes de grands auteurs.<br /><br />Le christianisme n'appartient probablement pas à l'anti-modernité selon votre conception de l'attente eschatologique. Peut-être effectivement vous contentez-vous de la définir comme étant l'attente des fins dernières de l'homme, alors que j'y vois la recherche d'un au-delà de l'histoire - le temps étant considéré comme une continuité - donc d'une atemporalité. Puis-je dire dès lors que le christianisme soit anti-moderne dans son acceptation esthétique et moderne dans sa démarche politique ? Pourquoi pas.<br /><br />Bien à vous.Anne-Angélique Meuleman-Zémournoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-6800572273947062222011-04-12T19:15:18.040+01:002011-04-12T19:15:18.040+01:00Vous liez l'anti-modernité à la sacralité, à l...Vous liez l'anti-modernité à la sacralité, à l’atemporalité, à la culture et à l’esthétique. Accepterez-vous de dire alors que le christianisme ne relève pas du système de coordonnées que vous décrivez? Car il n’est pas atemporel: il est au contraire, dans l’attente eschatologique, la présence la plus intense qui soit à l’imminence du temps. <br />De même pour le judaïsme: récuserez-vous les analyses de Lévinas, qui soutient que le judaïsme s’oppose à toute sacralisation d’autre chose que Dieu? On sait que Lévinas apercevait une solidarité entre l’esprit du judaïsme et le progrès technique: «Il n’est pas sûr, écrivait-il, que le national-socialisme provienne de la réification mécaniste des hommes et qu’il ne repose pas sur un enracinement paysan et une adoration féodale des hommes asservis pour les maîtres et seigneurs qui les commandent». Puisque nous sommes aujourd’hui le jour anniversaire du vol de Gagarine, souvenons-nous du texte de Lévinas intitulé «Heidegger, Gagarine et nous». Dans le cadre d’un éloge, contre Heidegger, de la vertu émancipatrice de la technique moderne, Lévinas soulignait la force désacralisatrice du judaïsme: <br />«Le judaïsme n’a pas sublimé les idoles, il a exigé leur destruction. Comme la technique, il a démystifié l’univers. Il a désensorcelé la Nature. Il heurte par son universalité abstraite imaginations et passions. Mais il a découvert l’homme dans la nudité de son visage.»<br />Et il ajoutait :<br />«<i>Le sacré filtrant à travers le monde</i> – le judaïsme n’est peut-être que la négation de cela. Détruire les bosquets sacrés – nous comprenons maintenant la pureté de ce prétendu vandalisme. Le mystère des choses est la source de toute cruauté à l’égard des hommes.» <br />Ce ne sont pas là des réponses à vos remarques. Ce sont des questions adressées à nous tous.<br />Je vous lirai de nouveau, si vous souhaitez intervenir de nouveau, avec intérêt; mais vous me permettrez de ne pas vous répondre et de vous laisser le dernier mot.<br /><br />Je remercie une dernière fois Emmanuel de m’avoir ouvert exceptionnellement son blog. En me retirant, je souhaite que ce blog redevienne le blog de Simon Melmoth, et qu’il reprenne ce cours d’exploration des espaces intimes et littéraires qui en fait le prix.<br /><br />Bien à vousJean-Yves Pranchèrenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-31120143865125153732011-04-12T19:12:19.861+01:002011-04-12T19:12:19.861+01:00Anne-Angélique Meuleman-Zémour: merci, tout d'...Anne-Angélique Meuleman-Zémour: merci, tout d'abord, pour cette intervention qui relève en effet d'une véritable discussion. Il est dommage qu'elle vienne après ce qui s'est passé ces derniers jours, et qui donne au débat un arrière-plan qui le rend impossible. Peut-on débattre à l’ombre de l’insulte? Pour ma part, je ne le souhaite pas.<br /><br />Mais comme j’apprécie l’apaisement de votre commentaire, je tenterai de lui de donner un écho problématique. Vous me pardonnerez de paraître pédant en citant de grands auteurs: je les cite pour leur grandeur, parce qu’ils indiquent mieux que quiconque les lieux où nous avons à creuser. Je laisse Mishima de côté: il faudrait prendre en garde le contexte japonais.<br /><br />Vous écrivez que «l’axe esthétique est le fondement même de toute sacralité». Il me semble étrange de lier l’ancienneté du sacré à une notion aussi récente que celle d’esthétique (XVIIIe siècle). Dans plusieurs textes, en particulier dans le premier tome de son Nietzsche, Heidegger a soutenu que l’esthétique était solidaire, tout comme la (notion de) «culture», de la désacralisation moderne. (Ah, pour parer une objection facile: ce n’est pas parce que j’écris que Heidegger s’est compromis avec le fascisme que je pense qu’il n’a rien à nous dire.) L’esthétique, dit-il, est contemporaine de la «décadence du grand art»; l’esthétique naît de la disparition du sacré. (Il dit cela après l'échec du rectorat.) <br />Cela pourrait aider à comprendre que la nostalgie esthétique du sacré — contradiction dans les termes —, transformée en politique active, soit une chose redoutable. <br />Walter Benjamin définissait le fascisme par l’esthétisation du politique». Cette définition a sa force.Jean-Yves Pranchèrenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-65085011920207259912011-04-12T15:43:47.558+01:002011-04-12T15:43:47.558+01:00Nouvelle note 12
En quoi une restauration devrait...Nouvelle note 12<br /><br />En quoi une restauration devrait-elle s'apparenter à une défense ? En rien car la restauration sort du champs politique qui l'enferme dans des revendications vaines, et n'est que préservation. La préservation de la tradition induit la préservation de la sacralité et donc celle la hiérarchie. L'anti-modernité s'inscrit dans cette démarche non pas politiquement mais bel et bien dans un axe esthétique qui est le fondement même de toute sacralité. Le politique défend des causes, des idées, des inégalités, des injustices, démocratise ; l'esthétique restaure, sublime, préserve les héritages culturels, les traditions sacrées, la hiérarchie. La modernité politise quand l'anti-modernité esthétise. La modernité est temporelle quand l'anti-modernité est atemporelle. Il n'y a pas d'aveu d'impuissance de l'anti-modernité à remédier à l'effondrement des hiérarchies entendues comme un système sociétal, mais plutôt la capacité de s'affirmer dans son respect de la hiérarchie - comprise comme l'union de l'immanence et de la transcendance -, du sacré et de la culture, indépendamment de la modernité - qui ne triomphe de rien, l'humain n'étant en rien le sacré.<br />Écrire que "les tentatives de traduction politique active de l'anti-modernité" "n'ont conduit qu'aux compromissions avec l'esprit et la réalité du fascisme", est très réducteur. Je vous laisse découvrir par vous-même la tentative de Mishima Yukio qui ne s'apparentait en rien à l'esprit et à la réalité du fascisme.Anne-Angélique Meuleman-Zémournoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-42840655264625573962011-04-11T15:07:55.134+01:002011-04-11T15:07:55.134+01:00"...à qui il ne pardonne pas d'être un vé..."...à qui il ne pardonne pas d'être un véritable critique littéraire."<br /><br />Bien sûr, tout est là. Et je souhaite que Pierre prenne cet assaut grotesque, cette logorrhée vulgaire et en bien des points délirante, pour ce qu'ils sont en réalité : les manifestations pathologiques d'une jalousie hors du commun.Ludovic Maubreuilhttp://cinematique.blogspirit.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-75364961243578272612011-04-11T11:18:25.635+01:002011-04-11T11:18:25.635+01:00Que Pierre Cormary soit aussi assuré de ma solidar...Que Pierre Cormary soit aussi assuré de ma solidarité et de mon amitié, <br /><br />Emmanuel RégniezSimon Melmothhttps://www.blogger.com/profile/08750795441254811665noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-82684190432482481772011-04-11T09:53:12.747+01:002011-04-11T09:53:12.747+01:00Tandis que la véritable censure s'occupait ce ...Tandis que la véritable censure s'occupait ce week-end, afin de me priver de mon droit de réponse à un billet dont les intentions sont diffamatoires, à faire déréférencer ma réponse des moteurs de recherche, Juan Asensio donnait sur son site une illustration des phrases de Schopenhauer citées plus haut, en se livrant à un inadmissible déchaînement contre Pierre Cormary, à qui il ne pardonne pas d'être un véritable critique littéraire.<br />On pourra lire ici <a rel="nofollow">http://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2011/04/10/les-fantasmes-obsessionnels-de-juan-asensio-selon-juan-asens.html</a> ce déchaînement, qui n'hésite pas même à recourir au lexique sinistre de l'accusation de "dégénérescence". Je tiens à ce que Pierre Cormary soit assuré de ma solidarité et de mon amitié.Jean-Yves Pranchèrehttp://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2011/04/10/les-fantasmes-obsessionnels-de-juan-asensio-selon-juan-asens.htmlnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-19978516864239664192011-04-10T10:21:51.677+01:002011-04-10T10:21:51.677+01:00Cher ami,
Oui. J'avoue. Je me suis un peu moqu...Cher ami,<br />Oui. J'avoue. Je me suis un peu moquée de vous. Je n'y ai aucun mérite: ce n'était pas difficile. Avouez aussi, avec Démocrite, qu'il y a de quoi rire !<br />Quant à Nietsche, je ne pense pas, dans la phrase que j'ai citée, qu'il fasse preuve d'un bon jugement, comme la plupart des philosophes, d'ailleurs...<br />Tout le monde, en général, est capable d'un raisonnement simple. De dire n'importe quoi, et même de parler à tort et à travers (Cf "Molière" ci-dessus !). Nous sommes d'accord tous les deux, jusqu'ici, n'est-ce pas ?<br />Mais est-ce juger ? Qui peut juger sainement de la catastrophe de Fukushima sans radoter les opinions des uns et des autres volées ici et là ?<br />Peut-on juger un homme en situation et en laissant de côté les lois, les principes, l'esprit de corps ou de groupe, et... la leçon de morale, et ... sans excès de conviction ?<br />Fort peu de gens en sont capables. Non ?<br /><br />Bon dimanche.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-24720400022506922972011-04-10T07:59:09.759+01:002011-04-10T07:59:09.759+01:00Eh ben, à voir la nullité des interventions des dé...Eh ben, à voir la nullité des interventions des défenseurs du Stalker, il faut croire que la lecture des charabias de leur maître leur a ramolli le cerveau! Asensio est le pire des censeurs, et eux ils dénoncent la censure! Asensio se vante d'avoir un blog érudit, et eux ils attaquent l'érudition! Quelle bouffonnerie!Scapin (de Molière)noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-40091111797837078572011-04-09T20:31:34.955+01:002011-04-09T20:31:34.955+01:00Si je comprends bien la citation de Nietzsche : on...Si je comprends bien la citation de Nietzsche : on la comprend aussi ainsi : tout le monde est capable de juger (d'avoir son avis, sur les choses et le monde comme il va, ou pas) mais pas de raisonner... c'est bien ce que je vous reproche depuis le début en quelque sorte ! vous avancez des jugements, et aucun argument ; et comme je ne vais pas assez vite pour mettre en ligne vos emportements, vous criez à la censure ! franchement, soyons raisonnables, ou plutôt, soyez-le ! avancez vos arguments, votre raisonnement, et cessez de jouer les victimes, surtout quand vous ne l'êtes pas ! <br />Quant au débat sur le jugement, que vous appelez de vos voeux, je le trouve moi totalement inintéressant, voire stérile, mais j'imagine que vous avez une plateforme pour le tenir ! si vous n'en avez pas, ouvrir un blog, prend 5 mn, n'hésitez pas ! <br /><br />cordialement, <br />Emmanuel RégniezSimon Melmothhttps://www.blogger.com/profile/08750795441254811665noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-20414183246658748002011-04-09T20:04:37.053+01:002011-04-09T20:04:37.053+01:00Bonsoir, il n'y a aucune censure : juste que j...Bonsoir, il n'y a aucune censure : juste que je ne passe pas ma vie devant un ordinateur ! et c'est modéré ! mais, vraiment, je ne comprends rien à ce que vous racontez, ni dans quelles circonvolutions bous désirez m'amener, nous amener... <br />Brûler des livres ? Brûler même quelqu'un pour ses idées ? qui en a parlé ici, et même avant ! jamais, oh grand jamais : vous confondez tout, ou voulez tout confondre : je suis pour un débat, mais un vrai débat, sans insultes, par exemple, sans menaces ; un débat d'idées, avec des idées, et pas des poings brandis en guise d'arguments ! <br />bien à vous, <br /><br />Emmanuel RégniezSimon Melmothhttps://www.blogger.com/profile/08750795441254811665noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-89786812301108048052011-04-09T17:38:29.906+01:002011-04-09T17:38:29.906+01:00Cher censeur, pourquoi ne pas lui dire de vive voi...Cher censeur, pourquoi ne pas lui dire de vive voix, vous même ? Vous avez le trouillomètre à zéro ?<br />Bye.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-27809770961266324132011-04-09T11:23:21.848+01:002011-04-09T11:23:21.848+01:00Et Diafoirus de répondre:
"Pour une vivante, ...Et Diafoirus de répondre:<br />"Pour une vivante, vous êtes bien mal en point. Mais vous censurez ? ", et Trissotin d'ajouter "Voici mon opinel avec lequel j'écris, il opérera tout aussi bien !"...<br />Et la Littérature de regretter les bras et les fous rires de Juan Asensio.<br />Y retournera-t-elle ? <br />Suite au prochain numéro !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-86801976057227727032011-04-09T11:10:55.548+01:002011-04-09T11:10:55.548+01:00Si ! vous censurez. Comme tout le monde, finalemen...Si ! vous censurez. Comme tout le monde, finalement. Vous êtes aussi frileux que les autres dans cet étrange attelage: un âne, une mule, un cheval de course et un bœuf. je ne chercherai plus à vous distinguer.<br />Dommage. Car le débat sur le jugement est bien plus intéressant que le moderne ou l'anti-moderne, qui est toujours le même homme sans charme. Il y a des hommes comme des livres qui vous tombent des mains.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-75911967391484600762011-04-09T09:23:25.534+01:002011-04-09T09:23:25.534+01:00Chers amis,
C'est vrai, vous ne censurez pas:...Chers amis,<br /><br />C'est vrai, vous ne censurez pas: c'est que je vous avais mesuré à l'aune de M. Cormary. J'apprends à vous distinguer.<br />Il est dit que vous avancez dans la vie vos livres de référence brandis devant vous comme autrefois la Bible pour les Cinglés de l'Inquisition.<br />Brûlerez-vous Juan Asensio ? Moi ?<br />Enfin, puisque pour se faire comprendre de vous, il faut parler votre langue de la Sorbonne, à l'époque d'Humain, trop humain, dans les Fragments posthumes (III, vol 1, p 441), Nietzsche écrit: "Schopenhauer a tort lorsqu'il dit: Tout le monde est capable de raisonner, fort peu de gens de juger." Lequel de ces deux philosophes fait preuve ici d'un bon jugement ?<br />Je suis d'accord avec vous, M. Pranchère: votre livre ne méritait pas une critique dans Stalker. Mais Stalker est un blog polémique, non ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-85876840204410892942011-04-09T09:22:11.252+01:002011-04-09T09:22:11.252+01:00Pourriez-vous s'il vous plaît demander à l'...Pourriez-vous s'il vous plaît demander à l'apprenti croque-mort qu'il arrête d'essayer de me disséquer, car je suis bien vivante !La littératurenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-65138988992699584702011-04-09T08:41:43.089+01:002011-04-09T08:41:43.089+01:00Puisqu’il est probable qu’il n’y aura pas de débat...Puisqu’il est probable qu’il n’y aura pas de débat sur le fond et que ni Juan Asensio ni ses défenseurs ne sont intéressés à la question des différentes significations de la modernité ou des différences entre antimodernité, réaction et modernisme réactionnaire, qu’on me permette une dernière mise au point.<br /><br />J’ai décidé de réagir publiquement au billet de Juan Asensio, non par «désarroi» — au contraire, ses contresens et sa syntaxe confuse m’ont fait beaucoup rire —, et pas non plus parce que je pense que son billet mériterait une «réponse». On ne peut répondre qu’à des arguments; il n’y a rien à répondre à un amas d’injures vagues et de fautes de français.<br />L’absurdité de son billet est d’ailleurs palpable: si vraiment Juan Asensio pensait, comme il l’écrit, que mon texte est insignifiant, il ne lui aurait pas consacré tant de pages. <br />S’il lui a consacré une longue note, c’est ou bien que ses motifs sont d’ordre privé, ou bien qu’il ne le juge pas du tout insignifiant. C’est sans doute les deux à la fois.<br /><br />Le motif de ma propre intervention est simple: puisque Juan Asensio m’attribue des propos que je n’ai pas tenus, puisqu’il tronque les citations et falsifie mon propos, je publie mon texte — et encore une fois je remercie Emmanuel de me l’avoir permis — afin que ceux qui sont intéressés à la chose puissent comparer la réalité de l’article avec le salmigondis sous lequel Juan Asensio tente de le recouvrir.<br />Pour ce qui me concerne, le débat s’arrête là: ceux qui savent lire se formeront un jugement; quant à ceux qui ne savent ou ne veulent pas lire, on ne les changera pas.<br /><br />Par ailleurs, je crois devoir intervenir lorsque Juan Asensio diffuse des informations inexactes ou incomplètes autour d’une affaire dont il semble oublier, dans sa dernière mise à jour, qu’elle lui a valu un rappel à la loi. <br />Les faits sont têtus, répète Juan Asensio; mais les faits, pour le moment, sont que le Parquet, à la suite d’une enquête, a décidé de le poursuivre.<br /><br />Concernant les pseudonymes, Juan Asensio prétend sur son site n’en avoir utilisé que pour pouvoir entrer sur un forum fermé, fondé par Valérie Scigala à l’intention d’une dizaine d’amis qui avaient en commun le souci de se protéger contre les agressions verbales et les intrusions de Juan Asensio dont il avaient été victimes ou témoins directs.<br />Il est vrai que Juan Asensio a utilisé une fausse identité afin d’obtenir de Valérie Scigala l’accès à ces échanges privés, protégés par le secret des correspondances, dont la violation par fraude et la divulgation sont un délit très sévèrement réprimé par le Code pénal.<br />Il est faux que Juan Asensio ait utilisé des pseudonymes avec moi dans ce même but. Ça n’a jamais été le cas.<br /><br />La première fois que Juan Asensio a utilisé avec moi un pseudonyme dans une intention malveillante, le groupe de Valérie Scigala n’existait pas encore. (C’est précisément mon indignation devant cette pratique pseudonymique qui m’a conduit à intégrer le groupe de Valérie Scigala.)<br />La dernière (?) fois que Juan Asensio m’a approché sous une fausse identité, le groupe de Valérie Scigala n’existait plus depuis plusieurs mois.<br />La chronologie aussi est têtue.Jean-Yves Pranchèrenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-61286002693730965412011-04-09T07:50:11.871+01:002011-04-09T07:50:11.871+01:00Lorsque l’on se rend compte que l’adversaire nous ...Lorsque l’on se rend compte que l’adversaire nous est supérieur et nous ôte toute raison, il faut alors devenir personnel, insultant, malpoli. Cela consiste à passer du sujet de la dispute (que l’on a perdue), au débateur lui-même en attaquant sa personne: on pourrait appeler ça un argumentum ad personam pour le distinguer de l’argumentum ad hominem, ce dernier passant de la discussion objective du sujet à l’attaque de l’adversaire en le confrontant à ses admissions ou à ses paroles par rapport à ce sujet. En devenant personnel, on abandonne le sujet lui-même pour attaquer la personne elle-même: on devient insultant, malveillant, injurieux, vulgaire. C’est un appel des forces de l’intelligence dirigée à celles du corps, ou à l’animalisme. C’est une stratégie très appréciée car tout le monde peut l’appliquer, et elle est donc particulièrement utilisée.Schopenhauernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-29365805830714285352011-04-09T07:01:26.828+01:002011-04-09T07:01:26.828+01:00Non, pas de censure : mais j'avoue que je ne c...Non, pas de censure : mais j'avoue que je ne comprends rien à ce que vous écrivez ! <br />bien à vous,Simon Melmothhttps://www.blogger.com/profile/08750795441254811665noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-44040668802234561732011-04-09T05:39:55.380+01:002011-04-09T05:39:55.380+01:00Chers amis,
Je comprends tout à fait vos argument...Chers amis,<br /><br />Je comprends tout à fait vos arguments. Et votre désarroi. Mais comment vous dire ? Comment vous expliquer ? Il est des façon d'écrire "antipathique". Et vous la posséder en plein.<br />Des erreurs de jugements chroniques ? A commencer par cette affaire et en la poursuivant avec acrimonie. Jusqu'à ce "livre".<br />Pour finir, ce sentiment: au dernier jour de la fin du monde, M. Pranchère sera encore à sucer son crayon pour peaufiner son article sur R. Camus, avec les références qui vont avec. Et à pourpenser sur J. Asensio.<br /><br />Pas encore de censure ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-58008820588125993802011-04-08T22:00:38.910+01:002011-04-08T22:00:38.910+01:00On peut renvoyer ici à un grand classique de Schop...On peut renvoyer ici à un grand classique de Schopenhauer qu'il serait dommage de laisser moisir sur nos étagères:<br />http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison<br />et en particulier à son dernier chapitre:<br />http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison/Ultime_stratag%C3%A8meJean-Yves Pranchèrenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-39073287280925155112011-04-08T21:58:52.227+01:002011-04-08T21:58:52.227+01:00Bien que partageant entièrement l'avis d'A...Bien que partageant entièrement l'avis d'Anonyme qui a dit que JA était un pitre qui ne riait pas (un pitre châtié ?), je ne suis pas l'auteur du commentaire signé "PC". <br />Quant à espérer une "réponse" de la part de JA ou de ses amis à l'argumentation de Jean-Yves Pranchère (je veux dire Pierre Boyer), je suis plutôt pessimiste là-dessus. J'ai perdu des années à attendre quelque chose de substantiel et de vivant de ces gens-là. Et j'ai fini par renoncer - ce qui est mal, je vous l'accorde. <br /><br />Pierre Cormary (je veux dire Pierre-Antoine Rey)montaltehttp://pierrecormary.hautetfort.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-47311569080810121282011-04-08T21:42:29.176+01:002011-04-08T21:42:29.176+01:00Je ne comprends pas ce que vous cherchez ? vous fa...Je ne comprends pas ce que vous cherchez ? vous faire censurer ? dans ce cas, n'écrivez rien ! que je m'énerve ? n'y comptez pas !<br />Riez avec M. Juan Asensio, ce n'est pas moi, ni aucunes des personnes nommées qui vous en blâmerons ! car vous n'avez toujours pas compris, ou accepté, que le fond du problème et du conflit, n'était pas d'ordre littéraire ou idéologique... mais lié à certaines pratiques... et ceci, ce sera aux tribunaux d'en juger, et je n'ai pas de raison d'en parler plus qu'il ne faut ici.<br /><br />Ce que je regrette, c'est qu'il n'y ait aucun débat : Jean-Yves Pranchère avance une argumentation, des idées, et votre seule réponse est l'ironie... alors, restons en là ! je crois...Simon Melmothhttps://www.blogger.com/profile/08750795441254811665noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-15847206433250457582011-04-08T21:41:58.883+01:002011-04-08T21:41:58.883+01:00S’il y a un pitre qui ne rit pas, c'est bien M...S’il y a un pitre qui ne rit pas, c'est bien M. Asensio.<br /><br />PCAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6365839885548273022.post-44147416189689553162011-04-08T21:28:32.928+01:002011-04-08T21:28:32.928+01:00M. Pranchère, vous me la copierez 100 fois !
Anon...M. Pranchère, vous me la copierez 100 fois !<br /><br />Anonyme qui préfère rire avec Juan Asensio que de moisir sur vos étagères. Ou de finir au pilon avec vos morceaux choisis.<br /><br />Censure !Anonymousnoreply@blogger.com